Tchikala est un musicien curieux et éclectique, qui a rencontré le tango, comme une évidence. Cela se ressent dans ses tandas qu’il cisèle avec délicatesse. Pourquoi être DJ ?Pendant ma jeunesse, lors des soirées entre amis, j’appréciais de passer derrière les platines pour choisir les morceaux. Plus tard, atteint du virus musical, j’ai choisi de jouer de la musique (mais pas de tango car on ne se connaissait pas encore, le tango et moi…).
Depuis ma rencontre avec le tango, avide de cette musique, j’ai collecté dans mes fichiers de nombreux morceaux tous styles (traditionnel, nuevo, électro, marginal, etc.) et commencé à musicaliser, EN 2015, des practicas et aujourd’hui des milongas au sein d’AlterTango.
» être réactif en passant au bon moment la tanda adéquate… »
Pourquoi le tango ?
La frustration de ne pas savoir danser durant des années et mon goût pour l’improvisation tant dans la musique que dans la danse, ont fini par me convaincre en 2012 (après avoir assisté en observateur à une soirée milonga des Abbesses ) de me lancer sur la piste du tango ! Mais avant tout, j’ai dû découvrir cette culture venue d’ailleurs mais si familière à la fois, tout en apprenant la « caminata » et les codes de cette danse si unique.
Mes influences ?
Ce qui m’intéresse, c’est d’improviser tout au long de la soirée, une milonga sur le vif, tout en observant les danseurs sur la piste et en ressentant leur énergie, d’être réactif en passant au bon moment la tanda adéquate qui inspire les tangueros y tangueras. J’ai une palette variée dans mon répertoire (des classiques attendus au plus contemporains, en passant par de l’alternatif) pour faire danser autant les débutants (avec des morceaux aux rythmes marqués et réguliers), que les danseurs confirmés (avec des changements de pulsations dans le même morceau ou des syncopes).
Par ailleurs, j’ai envie de partager ma passion pour la musique en général. Donc, j’en profite pour passer d’autres styles de musique que le tango pendant mes cortinas.
J’apprécie tout du tango argentin, alors mes influences… c’est surtout le feed-back que m’offrent les danseurs. »
Tchikala – octobre 2016